Le bon plan…                          Sur le chantier

Contrairement à  ce que l’on croit en général, un mât n’est pas fait d’une seule pièce comme un vulgaire poteau en bois.

Des techniques relativement sophistiquées entrent en jeu. En fait,  il y a six pièces en pin d’Oregon de sept mètres chacune assemblées afin que le fil du bois ne soit pas dans le même alignement. Cela accentue la robustesse de l’ensemble. Ces « planches » sont collées, pressées jusqu’au séchage. De même, le mât est divisé en deux, le milieu étant l’endroit « stratégique» puisque les pièces biseautées sont ajustées « l’une dans l’autre » comme vous pouvez le voir sur ces images.  Là encore la solidité est maximale grâce cette technique, le mât mesure alors 14 mètres. Sa base restera cubique…

 

 

A droite : Collage à la résorcine, Olivier et Alex adhèrent comme il faut.

 

Après le débitage, le rabotage mécanique

 

 

 

L’assemblage est pressé à la tige filetée

Et voilà le travail,  le mât « brut » va sécher…

 

 

 

Ci-dessus : 14 mètres de long, c’est un beau morceau !!!

A gauche : Le scarf, milieu « stratégique » du mât.

On voit bien les parties biseautées.